jeudi 18 avril 2013

Une balade aromatique damascène

écrit par Hazem YABROUDI (Syrie, Expression écrite B2, LFRAN 1404)

Lieu de départ: Souk Sarouja
Destination: Palais Azem, Vielle Ville de Damas
Itinéraire de 2 km a pied.

Le parcours proposé trace des points de repères particuliers notamment par rapport aux différents produits typiques du Moyen Orient et de Damas. Ce qui vous permettra de découvrir non seulement une partie de la Vielle Ville, mais aussi d'avoir une expérience olfactive originale.


Le quartier de Sarouja, qui a hérité son nom de l'émir ottoman qui y a construit la première maison, se situe au Centre ville. C'est une île historique encerclée par de grands bâtiments modernes du Centre administratif de Damas.
Il sera très pratique de commencer notre promenade du quartier de Sarouja car tous les hôtels sont à côté, en particulier les hôtels traditionnels qui étaient à l'origine des fameuses maisons damascènes. Dans ces maisons, il y a la fontaine au milieu d'une cour qui est entourée de beaucoup de plantes. Eh bien, c'est là où on peut commencer la balade aromatique grâce aux plantes de jasmin qui ornent même toutes les rues à Damas.

Le souk de Sarouja est appelle aussi Souk el Ward "marché des fleures". En effet, dans l'histoire, il y avait plein de magasins de fleuristes et de parfumeurs; les gens à l'époque pouvaient sentir la bonne odeur de très loin. Il y a toujours 3 parfumeurs à Sarouja, où vous pouvez sentir, tester et acheter leurs parfums.

Pour augmenter vos sensations, on vous propose de prendre un petit-déj' damascène dans un des dizaine de cafés de Sarouja. Vous aurez également l'avantage d'avoir le pain syrien plat et fin de la boulangerie traditionnelle. Avec la bonne compagnie: labneh (yaourt solide salé) et l'huile d'olive, vous aurez le goût qui réjouissent les habitants de Damas depuis des milliers d'années.
Même si vous n'étiez pas fumeurs, il vous seraient difficile de faire l'économie de fumer un narghileh dans une de ces cafés-trottoirs dont déborde le quartier. Le goût dit "deux pommes" est le plus conseillé si vous êtes fans du tabac fort. Sinon, il y a le goût des menthes pour les débutants!

Ensuite, on quitte Sarouja en marchant vers la Citadelle de Damas où commence véritablement la Vieille Ville. Vous passez par un des ruisseaux de la rivière Barada. Sans passer par Souk el Hamidieh, le grand souk historique de Damas, on peut arriver à côté de la Mosquée des Omeyades.  Dans ce lieu, il y a les vendeurs des objets religieux, entre autres, des parfums purement huileux (parfums sans alcool), des chapelets et aussi le musc et l'ambre très chers.
 
Le dernier arrêt, c'est le Bazar des épices, al-B'zzourieh, l'apogée de l'expérience aromatique. C'est un endroit privilégié pour l'odorat. Une centaine d'épiciers, qui ont hérité ce métier de leurs parents, vous accueillissent avec leurs sourires chaleureux.. Le souk est plafonné et contient le khan (caravansérail) historique d'As'ad Pacha et un hammam. Dans ces magasins, on trouve des épices, locales et exotiques, des bonbons, des gâteries, les fruits secs et surtout les plantes médicales chez les fameux parfumeurs médicaux de Damas. Au bout de ce bazar, on voit le Palais Azem, un musée des métiers traditionnels de Damas, à visiter absolument.



Biographie

écrit par Diemmy Nguyen (Etats-Unis d'Amérique, Expression écrite B2, LFRAN 1404)

Même si je suis née aux États-Unis, ma langue maternelle est le vietnamien parce que mes deux parents sont originaires du Vietnam. Je parlais en vietnamien jusqu'à ce que je sois entrée dans l'école pour la première fois à 4 ans. Après cela, j'ai pu parler à la fois en vietnamien et en anglais. Ce n'est que des années plus tard que j'ai commencé à apprendre le français. Tous les élèves avaient à dire l'hymne national en français tous les matins. Nous avons également appris les bases telles que les nombres et les couleurs.

Cependant, quand je suis entrée dans mon école quand j'avais 11 à 13 ans, je n'ai pas appris le français parce que mon école seulement enseigné l'allemand et l'espagnol, et je savais que je voulais apprendre le français. Par conséquent, j'ai attendu mon école, quand j'avais 14 à 18 ans à apprendre le français, où il a été proposé. Là, j'ai pris le français avec seulement 13 autres personnes pendant les 4 années qui ont précédé l'université.

J'ai choisi le français parce que c'est une belle langue et je voulais être différente de la plupart des gens de mon école, qui ont choisi d'apprendre l'espagnol. Je tiens aussi à travailler dans le marketing à l'avenir et l'espoir d'utiliser le français à mon avantage.

L'année avant l'université, mon professeur de français m'a demandé de participer à un concours de langue en français à l'Université Clemson. Là, j'ai parlé et j’ai agi sur 2 poèmes en français et ai obtenu la deuxième place. En raison de cette expérience, j'ai choisi d'aller à l'université Clemson.

Au cours de ma première année à Clemson, j'étais le vice-président du Club.

français. Le club se réunit tous les deux semaines pour parler en français dans les cafés. Nous avons également fait des crêpes pour recueillir des fonds de l'argent pour le club. À Clemson, j'ai pris le français pendant 4 semestres avant de venir étudier le français à Louvain-la-Neuve. Depuis que j'ai commencé à apprendre le français à 10 ans, j'ai toujours eu envie de pratiquer mon français en France ou en Belgique, et je suis ici aujourd'hui.
 

Une histoire fantastique

écrit par Amélia Baker (Etats-Unis d'Amérique, Expression écrite B2, LFRAN 1404)


                      Sur la photo il y avait un homme ;  c’était un musicien qui voulait quitter le pays après avoir découvrir que sa copine l’avait trompé avec un autre homme. Il attendait le train, que n’était pas encore arrivé, e il était triste et seul. Il avait bu beaucoup d’alcool, alors il s’est endormi sur les chemins de fer.
 
                      Quand il s’est réveillé, il a vu que c’était le matin, et il y avait du soleil. Il était fâché, et il a décidé d’aller à la maison de sa copine. Quand il est arrivé, elle était dans la cour, avec les fleurs. Elle l’a vu, et elle lui a dit, « Salut ! Etes-vous le musicien qui a joué au bar la nuit dernière ? » Choqué, il a hoché la tête. « Bon, » elle a dit, « vous êtes un bon chanteur. »  Il l’a regardée, sans un mot, pendant une éternité. Ou quelques instants.
Finalement, il a dit, « Merci. Alors, nous ne connaissons pas l’un l’autre ? » « Non. » A-t-elle répondu.
 
                     Lentement, il s’est rendu compte qu’il était dans le passé, avant qu’ils soient devenus copain et copine. Au cours des trois prochaines semaines, il a commencé à regagner, ou de gagner à nouveau pour la première fois, sa copine. Et ses efforts étaient un succès ! Il se sentait comme un homme nouveau, et il a traité sa copine mieux qu’avant.
                    De temps en temps, il s’est souvenu du passé, quand elle l’a trahi. Pas cette fois, il a pensé. Pendant deux ans ils étaient heureux ensemble, puis un jour il a découvert une note d’un autre homme. Il s’est assis, pensant au passé, quand de nombreux souvenirs sont venus à lui. 
 
                    Ce n’était pas la première fois qu’il était revenu vers le passé ! Chaque fois que sa copine l’avait trahi, il est retourné vers le passé pour essayer de l’empêcher. Mais c’était impossible. Déprimé, il a marché sans but dans les rues. Enfin, il est venu au magasin d’alcool, ou il a acheté une bouteille. Ivre, il a erré à la gare, ou il s’est endormi sur les chemins de fer.
                 

Biographie langagière: "Un chemin encore à parcourir"

écrit par Miriam Barrera (Chili, expression écrite B2, LFRAN 1404)

                      Je m'appelle Miriam Barrera et je suis née au Chili, un long et étroit pays de l'Amérique du Sud. Ma langue d'origine est l'espagnol. C'est une belle langue, poétique et ludique. L'espagnol a été, pendant plusieurs années, la seule langue que j'ai parlée, que j'ai lue...bref, la seule langue que je comprenais et par laquelle je pouvais m'exprimer. Cela pourrait paraître un peu étonnant dans un contexte multiculturel et, en conséquence, multilingue comme celui-ci. Mais, c'est vrai ! En fait, j'oserais dire que dans mon pays et en Amérique Latine, en général, les gens peuvent passer toute sa vie sans apprendre une autre langue que l'espagnol. C'est la langue officielle d'une grande partie du continent. Cependant, il y a déjà presque deux ans, que la situation que je viens de décrire a changée pour moi. La possibilité de continuer mes études dans un pays européen m'a permis d'élargir mon horizon linguistique et étant donné que Belgique a été le pays de destination, ma deuxième langue est donc aujourd'hui le français.

                    Par rapport à l'utilisation de ces langues dans la vie quotidienne (y compris la vie familiale) et dans la vie professionnelle, j'utilise tant l'espagnol que le français. Normalement, l'espagnol est réservé aux conversations et les échanges avec nos familles et nos amis chiliens; également, à la vie familiale quoique - maintenant - mon fils parle presque exclusivement en français ou en « frañol »[1] (une sorte de mélange entre l'espagnol et le français très amusant). Par ailleurs, j'utilise le français dans toutes les activités ordinaires et académiques, par exemple : quand je dois faire des courses, quand je dois parler à l'école de mon fils, ou simplement quand je suis dans la rue ou à l'université. Bien que la vie académique ait des exigences assez différentes de la vie quotidienne l'une et l'autre impliquent, dans mon cas, un effort et un investissement important de temps, de travail et de courage.

                   Ce qui est étonnant, par rapport à ce que je viens de dire, c'est la facilité avec laquelle mon fils a appris cette nouvelle langue. De toute façon la manière dont j’ai décidé d’apprendre le français m’a permis d’aller au-delà de ce qui au début j’ai pensé. En fait, j’ai organisé des activités académiques, j'ai contacté d'autres personnes, j'ai pu traduire un texte et gagner petit à petit la confiance nécessaire pour aller encore plus loin. 

                    Il est surprenant de constater comment l’incorporation d’une nouvelle langue, dans ce cas le français, transforme ou reconfigure la perception des choses. Pour moi, il y a toujours des choses nouvelles à nommer, à connaître et des choses qui restent hors du domaine de ce que je peux exprimer. Cependant, je préfère interpréter cela plus comme un défi qu’un obstacle à surmonter.  Mais, je suis consciente que cette manière dont j’ai entrepris l’apprentissage d’une langue (le français) et que je me suis encouragé pour apprendre une autre (l’anglais) a été possible grâce à l’expérience interculturelle que nous (moi et ma famille) avons vécue ici, à Louvain-la-Neuve.

                  Je voudrais, aujourd’hui, apprendre d’autres langues pour le plaisir de m’exprimer en différents registres, pour comprendre d’autres formes d’organiser et de nommer le monde, pour partager expériences de vie et connaissances diverses, pour écrire des articles, pour avoir de nouveaux  amis…Finalement, pour enrichir mon « regard des choses » et « le regard » de mon fils.


[1] Cette dénomination appartient à un ami chilien.

Itinéraire – Northumberland

écrit par Sarah Lambert (Grande-Bretagne, Cours d'expression écrite B2, LFRAN 1404)


Lieu Départ : Blyth
Destination : Alnwick
Itinéraire plat d’environ : 29km


Bienvenue à Northumberland!  La région qui est près de la frontière de  l’Écosse. 
 
Ici, il y a beaucoup de choses de faire, voir et manger! Il y a beaucoup de sites historiques, comme le mur de Hadrien, les forts Romains dans l’ouest de la région, et beaucoup de châteaux – Alnwick, Bamburgh et Warkworth ! Le vélo est le meilleur moyen d’apprécier la beauté de la campagne de Northumberland.  Northumberland propose aux cyclistes plusieurs circuits de niveaux de difficulté variés.  Découvrez les panoramas du comté et amusez-vous de la beauté captivante de la nature.

L’itinéraire ?  Alors, nous proposons que vous commenciez à Blyth et conduisiez vers le nord afin d’apprécier la côte de Northumberland et amusez-vous avec la beauté et l’histoire qui est célèbre dans tout le monde.  Vous pouvez choisir de traverser les villes de Bedlington et Ashington, deux villes qui sont connues à Northumberland pour l’extraction minière.  Apres, continuer vers le nord pour approximativement 14km jusqu'à ce que vous atteigniez la ville d’Amble.  Nous vous recommandons que vous vous arrêtiez ici pour une pause, en vue de prendre le temps d’apprécier la beauté de la côte, et il est obligatoire que vous mangiez « Fish and Chips » pour le déjeuner !  Apres cette pause, continuez vers le nord-ouest pour 9.4km jusqu'à Alnwick. 
Quand vous arrivez à Alnwick, il y a beaucoup de choses à faire et voir !  Historiquement, la ville a été un bourg médiéval et il conserve encore beaucoup de ses rues pavées, ses ruelles étroites et ses bâtiments en pierre fines qui abritent aujourd’hui une gamme de magasins spécialisés et des entreprises familiales.  Les visiteurs peuvent encore profiter de l’ambiance d’une ville médiévale florissante de « Market Place » où il y a beaucoup d’activités locales comme le Festival International de Musique d’Alnwick, les marchés locaux et continentales et le marché de fermier qui a lieu le dernier vendredi de chaque mois.
Alors, l’attraction principale à Alnwick est le château.  Ce château, où réside Ralph Percy, le douzième duc de Northumberland,  a été construit après la conquête de l’Angleterre par les Normands et a fait ensuite l'objet de nombreuses restaurations et modifications.   Aussi, Le château d'Alnwick a été utilisé pour le tournage de nombreux films et séries télévisées, tels que la série des Harry Potter.

En 2001 « Alnwick Gardens » a été créé avec une fontaine en cascade, les ruines du Hulne Priory et la célèbre maison dans l’arbre. Depuis 2004, c’est le troisième jardin avec entrée payante plus visité avec plus d’un demi-million de visiteurs.
Apres avoir visité Alnwick, vous pouvez visiter d’autres sites historiques dans la région comme le mur d’Hadrien dans l’ouest de Northumberland, une fortification qui a construite à partir de 122 après J-C par les Romains ou le château de Bamburgh qui est située  nord d’Alnwick.



Le château d'Alnwick a été utilisé pour filmer
les scènes d'extérieur dans le film Harry Potter.