lundi 13 mai 2013

Le lac de Louvain La Neuve, texte poétique

texte rédigé par Chloé Beaulieu (Canada, LFRAN 1301, Objectif B1)
 
 

Le lac est un lieu digne des dieux

C'est l'endroit où je peux calmer le bruit de mon cœur

Je peux me concentrer sur l'odeur des saisons

Car ce sont les plus beaux parfums au monde.

Quand j'ouvre les yeux, je vois le chef-d'œuvre d'un artiste,

Les couleurs des arbres sont vibrantes et envoûtantes.

Les branches immobiles créent des ombres subtiles,

Autour de moi alors que j'étais couchée au bord du lac.

Mes yeux sont fixés sur la magie de la nature

Le soleil touche mon visage avec des rayons délicats

Les grillons brisent le silence

Ils me rappellent que je ne suis pas seule au monde.

Les taches sur ma blouse, mes cheveux en bataille

Mais rien ne me dérange ici.

En ce moment, il y a juste le bonheur dans ma vie.

mardi 7 mai 2013

Réponse au texte "Pauvre Belgique" de Charles Baudelaire

lettre rédigée par Francesco De Marzo (Italie, LFRAN 1301, Objectif B1)
 
Cher Charles,

Après avoir lu ton dernier ouvrage, “Pauvre Belgique”, j’ai été saisi par le désir de répondre à tes impressions avec des arguments sur ce que la Belgique est pour moi aujourd'hui.

Tout d’abord, je dois dire que la première chose qui m’a frappé, a été la description des odeurs propres à chaque lieu que tu as visités. Ton texte en donne une liste admirable: le chou aigre à Paris; la rose, le musc ou l’huile de coco dans les iles tropicales, etc.; mais surtout, le savon noir à Bruxelles.
Dans cette citation du savon noir, on présente la signification d’un pays né d’un caprice de l’histoire, destiné à rester demi-frère des grandes nations européennes. Inutile de dire que je ne suis pas d’accord.
Pour ma part, lorsque je goûte les odeurs qui remplissent les endroits belges que j’ai visités, je pense aux chocolateries de Bruges, aux friteries de Bruxelles, ou bien à l’odeur aigre et salé qu’on trouve dans le port d’Anvers. Mais celle que je connais le mieux est celle de Louvain-la-Neuve, où souvent ruisselles de la bière mélangée à la pluie, et les flaques d’eau reflètent le changement de couleur du ciel, et tout est jeune, nouveau, clair.

Dans tes lignes se rencontrent des physionomies humaines vagues, sombres, endormies. En revanche, de mon expérience, j’ai vu des visages et des couleurs les plus variées, de sorte que la diversité et les différences sont un valeur et non l’inverse. Que dire sur les vies? Propres et bien rangées, et certainement pas irrégulières.

Finalement, je dirais que tu as jugé la Belgique avec les yeux d’un bohémien parisien du XIXe siècle, strict et exigeant.

Moi, je suis venu ici en tant qu’étudiant du sud du Continent, dans le troisième millénaire, et donc j’ai rencontré un autre pays: ouvert, vivant, multiculturel. Pas plus le demi-frère, mais plutôt exemple à suivre pour l’Europe à venir.

 Cordialement, ton ami,

Francesco De Marzo.