mardi 24 juin 2014

Georg Elser (04.01.1903-09.04.1945)


Exhortation écrite par Matthias Grüninger (LFRAN 1401, Objectif B2)

Georg Elser était un menusier vivant à Königsbronn, une commune voisine de la commune où j'ai grandi. Le 8. novembre 1939 il a essayé tout seul d'assassiner Adolf Hitler et d'autres dirigeants nazis au moyen d'une bombe auto-construite qu'il a deposée dans une cave à bière à München où Hitler tenait un discours. Huit hommes sont morts, mais malheureusement pas Hitler qui a quitté le local plus tôt que prévu. Elser a été arrêtté et a été détenu au camp de concentration à Dachau avant d'être exécuté en 1945.


Il y a une vieille blague: un homme conduit sa voiture en écoutant la radio. Il entend un avertissement qu'il y a un automobiliste roulant à contresens. Un?, il pense, ce sont des centaines. C'est un peu comme ma situation les dernières années. Je me suis demandé souvent si je suis devenu fou ou tous les autres. Pour eux, Hitler est le Führer, une idole, presque un dieu, pour moi il est simplement un idiot avec une coiffure mauvaise et une moustache ridicule qui ne peut que crier au lieu de parler normalement. De plus, il est très dangereux. Des milliers d' hommes et de femmes ont été assassinés, sont détenus dans des camps de concentration ou ont dû quitter l'Allemagne. Les juifs vivent en ayant peur. Et maintenant la guerre a eclaté. Depuis quelque temps je savais qu'il y aurait une autre guerre, et j'avait raison. Quelle folie! Et je pense que c'est seulement le début. Après que Hitler aura conquis la Pologne, il va continuer. Cette guerre serait au moins aussi terrible que la grande guerre, peut-être même plus. Il faut faire quelque chose. Et si personne ne le fait, je vais arrêter Hitler. Je vais le tuer.
Oui, on pourrait se demander si c'est le bon chemin. Peut-être qu'il y aura un autre Führer après Hitler et rien ne va changer. Mais je dois courir le risque. Si rien ne se passe, il y aura une catastrophe. Je ne dois pas avoir de scrupules. Je ne connais pas d'autre possibilité pour arrêter Hitler. Naturellement, ce serait mieux si les Allemands se révoltaient et se dèbarrassaient des nazis, mais cela ne se passera pas, pour le moins pas maintenant. Et chaque jour j' attendrais les soldats seraient morts, les civils seraient tués et les prisonniers dans les camps de concentration souffriraient.
Oui, il y aura d'autres hommes qui mourront quand ma bombe explosera. Peut-être seulement d'autres nazis, les gens qui viendraient pour écouter et acclamer Hitler, mais peut-être aussi des serveuses de Bürgerbräukeller qui peut-être ne sympathisent pas avec les nazis. Je le regrette, mais je ne peux pas l'empêcher. S'il y avait une possibilité de tuer Hitler sans dommage à une personne innocente, je la choisirais. Et si je ne le fais pas, beaucoup d'hommes mourront. Si je dois assassiner dix ou vingt hommes pour sauver des milliers ou des millions, je n'ai pas la choix. Je le ferai, c'est mon devoir.

mardi 27 mai 2014

Sancho Panza


Exhoration écrite par Omayra Herrero Soto (LFRAN 1401, objectif B2)

Je m’appelle Sancho Panza et je suis un humble paysan, originaire de la célèbre bourgade de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom, d’où venait aussi le plus célèbre encore Don Quichotte. Je suis marié avec Teresa Panza et nous avons une belle fillette qui s’appelle María Sancha. Mon meilleur ami - et le plus fidèle - est mon âne Rucio. Lorsque Don Quichotte se fit armer chevalier, il m’a appelé pour lui servir d’écuyer et nous avons vécu des aventures très émouvantes !
Il est dit toujours que je n’étais que le complément nécessaire de mon maître Don Quichotte. C’est pour cela que, dès qu’il est mort et que les gens venaient en cherchant quelqu’un qui pourrait résoudre leurs problèmes, je m’excusais en disant que seulement un cavalier errant pourrait redresser ces torts. Je leur disais que, sans mon maître, je ne pouvais rien faire… 


Cependant, deux semaines auparavant, lorsque je parlais avec mon épouse Teresa et que je me lamentais de cette situation, elle m’a dit : - Mon cher Sancho, « Le chat parti, les souris dansent » ! Il faut que tu fasses quelque chose. Ainsi, je me suis rendu compte que je devais continuer le travail de Don Quichotte et que j’avais des qualités pour le faire. Grâce à l’expertise que j’ai acquise pendant mes aventures avec mon maître, je suis prêt pour lutter contre les bandits. « C’est en forgeant qu’on devient forgeront », c’est cela que je me suis dit. Donc, ce matin, je me suis fait armer chevalier et maintenant je cherche mon propre écuyer. Si quelqu’un voulait se rallier à cette cause, il devrait savoir qu’elle sera dure, mais « ce qui ne tue pas, rend plus fort ». Donc, venez et ne doutez plus, il faut être courageux !
En plus, c’est possible que vous pensiez que je ne suis pas à la hauteur des circonstances. L’ingrat de Cervantès m’a qualifié d’homme naïf et « de peu de plomb dans la cervelle ». De son côté, Don Quichotte m’a durement critiqué parce que j’utilisais trop de proverbes, ce qu’il considérait propre aux personnes simplettes. À mon avis, tout cela a suscité la méfiance des gens par rapport à mes capacités… Néanmoins, Je me considère un homme intelligent, qui base sa vie sur la sagesse des peuples reflètée dans les proverbes. En fait, il faut avouer que Don Quichotte était tellement fou que, dans certaines occasions, il voyait des monstres où il n’y avait que des moulins de vent ou bien il croyait lutter contre des armées quand il n’y avait qu’un troupeau de moutons. C’était moi pourtant qui le ramenais à la raison, de manière qu’on arrivait à résoudre les conflits.
Pour conclure, je voudrais souligner que je suis un leader : après mon expérience comme gouvernant de l’île de « Barataria », je me considère qualifié pour être le « capitan » d’une nouvelle aventure. Soyez mon écuyer, parce qu’ « après l’effort, le réconfort » et je vous promets de vous faire aussi le gouvernant de votre « Barataria ». Peut être vous pensiez que je suis devenu fou, « quichottisé », mais sachez que le monde a besoin de Don Quichottes courageux qui dédient leur vie aux autres et qui redressent les torts dans ce monde périlleux!

jeudi 22 mai 2014

Aristides de Sousa Mendes, un héros portugais


Exhortation écrite par Ana Maria Verissimo do Carmo (Portugal) dans le cadre du cours LFRAN 1401 (objectif B2)

Aristides de Sousa Mendes est né dans un petit village du Nord du Portugal, en 1885. Il a travaillé comme consul portugais dans plusieurs pays du monde, notamment aux États-Unis, en Belgique ou encore en France. En 1939, il a commencé ses fonctions de consul à Bordeaux, où on croit qu’il a délivré plusieurs milliers de visas à des réfugiés, juifs ou pas, et cela contre les ordres du régime dictatorial portugais de Salazar.


 "Premièrement, je ne suis absolument pas d’accord avec cette nouvelle loi, la Circulaire 14, qui interdit la distribution de visas portugais aux réfugiés de guerre considérés comme dérangeants ou dangereux, c’est-à-dire les citoyens de nationalité inconnue ou les Juifs qui ont été bannis de leur propre pays. Mon opinion est qu’il faut respecter l’égalité entre nationalités, races ou religions. Les lois que j’utilise pour guider mes actions sont les lois de l’humanité, les lois de Dieu, qui sont universelles et qui ne font aucune distinction. Je ne peux pas comprendre ni suivre un ordre aussi inhumain et raciste que cela.
         
Deuxièmement, c’est un fait que la Constitution portugaise interdit complètement la discrimination basée sur la religion, ainsi je considère que ces ordres sont inconstitutionnels. Je sais que cette affirmation peut remettre en cause la neutralité portugaise désirée, mais je ne peux pas vivre avec ma conscience si je ne fais rien pour alerter les gens. Le peuple portugais est connu pour n’avoir jamais succombé à des idées antisémites, on ne peut donc pas commencer maintenant à tolérer ce genre d’attitude.

Enfin, je suis accusé d’avoir déshonoré mon pays, mais j’ai été applaudi par des centaines de personnes en sortant de Bayonne, et pour cela je considère que j'ai réussi à honorer le Portugal. Mon objectif est de sauver et aider toutes les personnes innocentes ayant déjà beaucoup souffert et qui ont perdu leur conjoint et/ou leurs enfants. Il y a aussi des gens de tous les métiers et de toutes les nationalités qui seront tués comme rebelles si on ne fait rien. Et on ne peut jamais oublier les Juifs, certains d’entre eux ont déjà été capturés et vivent avec la peur d’une répétition. C’est vrai que j’ai désobéi, mais je vais continuer à le faire pour défendre ma cause jusqu’à la fin." 






Note de l'auteur : en vérité, la discrimination dont Aristides parlait n’était pas une distinction entre Juifs et non-Juifs. À l’époque, le Portugal avait des moyens financiers très limités, il aurait fallu contrôler les entrées et les sorties des gens, pour éviter un phénomène d’immigration de masse. De plus, il ne fallait absolument pas compromettre la neutralité du pays en laissant entrer des figures importantes d'un camp particulier.     

Árpád, le héros qui a guidé les Hongrois vers leur pays



Exhortation écrite par Balazs Gerencser (Hongrie) dans le cadre du cours LFRAN 1401 (objectif B2)




         À la fin du IXème siècle, Árpád (oui, avec ces accents) était le protagoniste de la nation hongroise, le premier parmi les sept chefs des sept tribus. À cette époque-là, les Hongrois étaient des nomades qui traversaient l'Asie. Árpád les a guidés vers le Bassin des Carpates afin qu'ils trouvent leur résidence permanente.



"Mon peuple, les Hongrois, nous venons de traverser l'Asie, nous avons combattu contre plusieurs nations. Vous savez bien que personne ne pouvait nous arrêter. Vous savez bien que le monde a peur de nos sagettes. Vous savez bien qu'on va où on veut. Toutefois, il n'y a aucune place sur laquelle nous pouvons déclarer que c'est la nôtre. Comment est-ce possible ?

         Nous étions partis de l'Est, de très loin puisque nous n'avions pas assez de territoire pour notre nation. Depuis cela, nous avons vu des montagnes et des plaines. Nous avons pérégriné à travers les paysages humides et secs. Nous avions chaud ici et froid là, mais je voudrais souligner que nous n'avons rien trouvé qui nous convienne.

         Mais aujourd'hui, tout peut changer. Regardez les montagnes devant nous qui ne cessent pas de continuer jusqu'à où on peut voir. Derrière, il y a un territoire que vous ne pouvez pas imaginer. Deux fleuves coulent lentement à travers le sol noir et riche. Il y a des fruits variés à récolter et des gibiers agiles à chasser. Manque-t-il quelque chose pour avoir une vie agréable ?

         De plus, les montagnes entourent ce magnifique bassin et le protègent contre toutes les armées qui veulent y entrer. En fait, si vous voulez, cette forteresse naturelle essaye de nous empêcher de passer. Cependant, c'est le moment d'agir puisque les hommes sont nombreux, les chevaux forts, les arcs précis. Si on y part maintenant, on réussira et envahira ce rivage de songe, de plus, nous serons le capitaine de la forteresse des montagnes. Je ne prévois pas un autre moment comme cela pendant les années qui viendront.

         C'est l'heure exacte et la chance parfaite de réaliser le rêve de nos parents. Ainsi, nous pouvons acquérir le pays où nos enfants et nos petits-enfants pourront rester en paix. Nous avons construit assez de tentes, il faut que nous commencions à fonder des maisons. Ne laissons pas passer ce moment !"

mercredi 23 avril 2014

Histoire fantastique


Nouvelle rédigée par Yui FUJIWARA (LFRAN 1404, objectif B2)

Dans un petit village à côté de Londres, au mois de décembre, en 1948, il y avait un policier qui était à la poursuite d’un criminel. Il neigeait doucement. Cet hiver était le plus froid de ces dix dernières années. Sa voiture roulait dans un petit chemin où on voyait peu de lumière et où on n’entendait rien. Parfois a bizarrement résonné le bruit que les pneus faisaient en écrasant la couche de neige. « J’ai beau continuer la poursuite ce soir. » Le policier n’était pas pétochard mais il ne voulait pas rester dans un endroit si noir et si silencieux.
Pour se dépêcher de rentre à la maison, il a acceléré et tout à coup sa voiture a glissé à cause de la glace sur le sol. Il a freiné brusquement en vain, elle s’est écrasée contre une étable à côté de cette rue. Il a senti sa voiture heurter quelque chose de très lourd et il a entendu une voix très grave et sinistre qui le faisait frissonner. Pendant quelques minutes il arrivait à peine respirer, ensuite il est descendu de sa voiture craintivement. Dans l’obscurité, il a entendu son pied se poser sur du liquide comme une flaque. Il a allumé sa lampe de proche et éclairé le sol. Ce qu’il a vu, c’était du liquide rouge, qui coulait d’un... un cochon. Un cochon était tombé devant sa voiture... « M, mon Dieu... ! » Ses dents ont commencé à claquer. Il n’arrivait à penser à rien. L’instant après, il s’est enfui inconsciemment.


Cette nuit, il n’a pas du tout pu s’endormir. L’image de la tête horrible du cochon qu’il avait tué n’a pas quitté sa tête. « Ce n’était pas ma faute...c’était à cause de la neige... » il a essayé de se convaincre de son innocence. Depuis ce jour-là il a parfois entendu cette voix du cochon qui avait été tué par ce policier. Chaque fois que cette voix se faisait autour de lui, il était horrifié et son sang se glaçait dans ses veines.
Un mois plus tard, ce policier s’est engagé en tant que garde d’une manifestation dans une place à Londres. Il a déjà commencé à oublier ce qui s’était passé cette nuit-là où il faisait la poursuite dans un petit village. Ces derniers jours il n’a même entendu aucune voix du cochon. Au moment où sa mission allait finir une demie heure plus tard, un journaliste qui faisait les photos de la manifestation a crié en regardant le policier. « R, regarde ça... ! » « Qu’est-ce qu’il y a ? » Le policier a tourné la tête et son corps s’est raidi. Ce qu’il a vu derrière lui, c’était la tête du cochon auquel il avait donné la mort cette nuit de la neige...

La vie perdue


Une petite nouvelle par Anne Margrethe Vik (LFRAN1404, objectif B2).
NB : texte publié en son état original, non corrigé

Ma grand-mère m’a raconté une fois une histoire. Ma grand-mère est partie maintenant, mais elle a vécu toute sa vie dans une petite ville. À côté de la mer, entre des collines dans un paysage délavé. Comme une peinture impressionniste avec une palette des couleurs grises, anthracite, charbon de bois, vert pâle. Le vent murmure doucement et les roseaux font des motifs en mouvant.

Chaque jour, à huit heures de matin, on peut voir la vieille fenêtre s’ouvrir. Et la femme apparaît. Elle regarde vers l’horizon, où le ciel et la mer se rejoignent, comme le petit village devant la grande maison n’existe pas.

Elle ne sort jamais de la maison. Personne ne la connaît, même si elle habitée dans le village depuis toujours. La fumée s'échappant de seulement l'un des trois cheminées.


Quand ma grand-mère était jeune, cette ancienne maison était une maison très vivante. Là-bas il vivait une famille. Elle avait des chevaux et quand c’était la saison, elle organisait des chasses. Il y avait toujours beaucoup d'activités et beaucoup de monde.

En plein été, cette famille invitait le reste de la ville à une fête dans son jardin – c’était le point culminant de l’été. Quand elle avait dix ans, ma grand-mère accompagnait ses parents à la fête. Le menu était rôti de bœuf et champagne pour les adultes. Il faisait chaud et le vent était frais et doux. Le soleil mettait de l’or sur les murs de la maison et transformait la blanche des robes en rose pâle. La soirée était magique.

La famille et les gens qui travaillaient dans cette maison avaient toujours l’air content. La vie dans la ville était normale, comme la vie doit être dans une petite ville en général. 

Quelques hivers étaient très forts. La neige, mélangée avec les vents froids et humides de la mer, transformait les maisons en maisons glacées. Le paysage était blanc et gris et le froid jamais on laissait. Les chevaux étaient utilisés pour le travail sur le bois. Le bois était inévitable pour le chauffage.

Un hiver en particulier, le froid était mortel. Les petits enfants ne réussissaient pas cet hiver. Les plus âgés avaient des problèmes et pour plusieurs, cet hiver était le dernier. À cause du mauvais temps et le froid, aussi les provisions des autres villes plus proches avaient des problèmes pour arriver. La ville était isolée pendant quelques mois longs et sombres.

Et la grande maison, dans une petite colline et avec le grand jardin et les étables, était silencieuse.

Quand l’hiver était passé, la vie dans la ville a commencé à se restaurer. Mais à la grande maison, la vie ne devrait plus jamais être la même. Pendant l’hiver, le monsieur tombé malade. Il ne réussit pas à guérir. La dame essayait de continuer la vie de la famille, mais elle était toujours très sombre, elle ne souriait jamais, la belle femme. Personne ne parlait pas de la fête d’été – depuis cet hiver, la fête était justement une mémoire magique loin de la réalité.

La dame n’est pas survécu longtemps après cet hiver. Les enfants quittaient la ville et ils ne sont jamais revenus. Seule la fille est restée. Elle a pris soin des chevaux pendant longtemps, mais aujourd’hui aussi les chevaux sont partis. Les étables sont vides. Et la maison reste sombre.

Peut-être la vielle femme regarde-t-elle chaque jour et espère-t-elle que quelque-un va revenir. Elle cherche probablement le temps et a peur du retour du froid mortel. Ou peut-être pas douté elle maudit le temps et le ciel pour mettre fin à la vie elle qu’elle aimait.      

Les malheurs ne viennent jamais seuls


Texte écrit par Annamarie (LFRAN 1404, objectif B2), sur le thème "Vie de merde"
NB : texte publié en son état original, non corrigé
Hier après-midi, je suis allée faire les courses à l’Aldi, avec mon amie Cindy.
Chaque fois j'emporte avec moi deux sacs de plastique et mon sac à dos, parce que j'achète toujours beaucoup de choses, du moment que ce n'est pas cher de faire des achats là-bas.
Lorsque je suis allée à la caisse pour payer, j'ai ouvert mes sacs et j'ai découvert que dans le sac plus grand il y avait une chaussette que ne sentait pas bon. Pas bon du tout ! J'étais vraiment embarrassée, j'avais les joues rouges. Je me sentais chaud, comme un feu. Je ne savais pas ce que je devais faire. J'essayais de ne pas respirer, mais l'odeur étais trop forte!! En deux secondes j'ai pris la chaussette et je l'ai jetée dans mon sac à dos. J'ai gardé les yeux baissés tout le temps, je me sentais observée. Je ne savais pas où me mettre, tellement j'avais honte!
Après être sortie du supermarché, je voulais retourner rapidement chez moi pour jeter la chaussette dans la poubelle et sauver mon sac à dos de cette odeur terrible !!! Mais le long du chemin, nous avons rencontré deux de nos amies, une fille chilienne et une fille canadienne. Comme nous parlions en anglais, une femme belge s'est arrêtée pour nous demander notre nationalité. C'était une question fatale! Nous avons parlé avec elle pendant une heure!! J'ai dû lui dire que j'étais en retard pour un rendez-vous, pour être en mesure de réussir à rentrer à mon kot. Mais c'était déjà trop tard, mon sac à dos avait une odeur répugnante!!
J'étais dégoûtée, j'avais l'estomac retourné! J'étais sur le point de vomir! J'ai dû le laver à la main dans mon lavabo!
Mais ce n'est pas encore terminé!! En le lavant, j'ai senti sous mes mains qu'il y avait quelque chose de dur et rectangulaire. J'ai contrôlé rapidement et j'ai trouvé mon lecteur MP3!! J'eus envie de pleurer et de crier en même temps!! C'était un cadeau de ma tante!! J'étais irritée et en colère après mes cokoteuses, parce que je suis sure qu'elles ont laissé la chaussette dans le sac!! Mais j'ai contenu ma colère!!
J'ai essayé de sécher mon mp3 avec le sèche-cheveux, à intervalles de cinq minutes, mais il perdait trop d'eau. Je suis vraiment inquiète et nerveuse, J'ai demandé à tout le monde comment je pouvais résoudre ce problème. Maintenant, suite à la suggestion d'un de mes amis, mon MP3 est dans une boîte de riz!! J'espère que cela va fonctionner rapidement.