lundi 4 juin 2012

Ma Maison au Chili

Ecrit par Priscilla Álamos (Chili, niveau A2)

De la modernité de la grande ville à une petite ville pleine d’identité !
Je suis née à Santiago, la capitale du Chili et ma sœur –comme ma mère- sont nées dans une petite ville qui s’appelle Quillota. Mon père vient d’une ville qui s’appelle « La Calera ».  Je suis habituée aux grandes villes, mais ma famille préfère la tranquillité des petites villes. Cependant, il y a cinq ans que nous avons acheté une ancienne maison à Valparaíso, une ville magnifique, poétique et pleine de l’identité et de l’idiosyncrasie du peuple chilien. Elle est près de la mer, et elle a été achetée pour les vacances, mais il y a un an que mon père, ma sœur et mon neveu y habitent. La raison est la mort de ma mère et l’envie de trouver son visage dans l’eau, le ciel, et dans la calme d’une maison ancienne, pleine de l’histoire coloniale du Chili. La Maison coloniale a deux étages et quatre pièces. Toutes les pièces sont claires, parce qu’elles ont de grandes fenêtres. Au premier étage il y a une cuisine, une salle de bains, une petite bibliothèque, une salle à manger, une salle de séjour, un débarras, aussi bien qu’un patio ou une cour, pleine de fleurs et arbres qui nous donnent des fruits, comme les oranges et les pommes. La maison et la cour font une superficie de 220m2 et la cour a beaucoup d’espace pour mes animaux : ma chatte, Zafiro et mon chien, Mapache. Le deuxième étage a quatre pièces, toutes calmes et confortables et deux fenêtres s'ouvre sur une école qui est à vingt mètres de distance. Bien que parfois il y ait un peu de bruit, le plus souvent le quartier est très calme et les voisins parlent doucement.
Finalement, en trois mots je peux dire que la maison de ma famille est comme ma mère: ancienne et pleine d’histoire, profonde et simple à la fois.
Google Earth

Chanson sur un air de Soulman

écrit par Felipe Palhano de Oliveira (Brésil, LMUND 2003, niveau A2)

J´aime pas le froid de la Belgique.
J´aime pas les gens antipathiques.
J´aime pas les chiens
qui mordent la jambe des gens.
J´aime pas voler en avion.

Je n'suis qu'un soulman
Écoute ça baby
J'suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires,
J'n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.

J´aime bien les histoires fantastiques.
J´aime bien la vitesse supersonique.
J´adore toutes les musiques
qui sont souvent très rytmiques.
J´aime bien la vie à Louvain.

Je n'suis qu'un soulman
Écoute ça baby
J'suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires,
J'n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.

La Grand-Place de Louvain-la-Neuve

écrit par Tommaso Sonno (Italie, LFRAN 1301, niveau B1)

Il y a une place spéciale où vous pouvez savourer les différences des gens et du temps. Cela pourrait sembler drôle, mais les places principales des villes sont exactement les places où on peut étudier et essayer de comprendre les autres.

Je pourrais m’asseoir au milieu de la place avec un livre ou tout simplement écouter de la musique et regarder les gens, pendant des heures.
Chaque personne a une histoire à raconter.
Chaque personne est une histoire.
Mais on ne peut pas aller chez cette personne et lui demander son histoire.
La meilleure chose qu’on puisse faire, c’est d’imaginer son histoire...

Cette fille peut-être court parce qu’elle est en retard pour son cours à l’université, ou parce que si elle ne manche pas assez vite, lui, il montera dans le train et elle ne le reverra plus jamais.

Vous pouvez remarquer les habitudes des personnes âgées, et apprécier comme une petite surprise peut améliorer la journée de ceux qui ont déjà vécu la plupart de leur vie.

Ce qui importe c’est qu’une fois à la maison, ou peut dire que vous vous êtes enrichi. Peu importe si elles ne sont que des histoires, ce qui importe vraiment c’est de ne pas s’arrêter d’imaginer.