mercredi 23 avril 2014

Histoire fantastique


Nouvelle rédigée par Yui FUJIWARA (LFRAN 1404, objectif B2)

Dans un petit village à côté de Londres, au mois de décembre, en 1948, il y avait un policier qui était à la poursuite d’un criminel. Il neigeait doucement. Cet hiver était le plus froid de ces dix dernières années. Sa voiture roulait dans un petit chemin où on voyait peu de lumière et où on n’entendait rien. Parfois a bizarrement résonné le bruit que les pneus faisaient en écrasant la couche de neige. « J’ai beau continuer la poursuite ce soir. » Le policier n’était pas pétochard mais il ne voulait pas rester dans un endroit si noir et si silencieux.
Pour se dépêcher de rentre à la maison, il a acceléré et tout à coup sa voiture a glissé à cause de la glace sur le sol. Il a freiné brusquement en vain, elle s’est écrasée contre une étable à côté de cette rue. Il a senti sa voiture heurter quelque chose de très lourd et il a entendu une voix très grave et sinistre qui le faisait frissonner. Pendant quelques minutes il arrivait à peine respirer, ensuite il est descendu de sa voiture craintivement. Dans l’obscurité, il a entendu son pied se poser sur du liquide comme une flaque. Il a allumé sa lampe de proche et éclairé le sol. Ce qu’il a vu, c’était du liquide rouge, qui coulait d’un... un cochon. Un cochon était tombé devant sa voiture... « M, mon Dieu... ! » Ses dents ont commencé à claquer. Il n’arrivait à penser à rien. L’instant après, il s’est enfui inconsciemment.


Cette nuit, il n’a pas du tout pu s’endormir. L’image de la tête horrible du cochon qu’il avait tué n’a pas quitté sa tête. « Ce n’était pas ma faute...c’était à cause de la neige... » il a essayé de se convaincre de son innocence. Depuis ce jour-là il a parfois entendu cette voix du cochon qui avait été tué par ce policier. Chaque fois que cette voix se faisait autour de lui, il était horrifié et son sang se glaçait dans ses veines.
Un mois plus tard, ce policier s’est engagé en tant que garde d’une manifestation dans une place à Londres. Il a déjà commencé à oublier ce qui s’était passé cette nuit-là où il faisait la poursuite dans un petit village. Ces derniers jours il n’a même entendu aucune voix du cochon. Au moment où sa mission allait finir une demie heure plus tard, un journaliste qui faisait les photos de la manifestation a crié en regardant le policier. « R, regarde ça... ! » « Qu’est-ce qu’il y a ? » Le policier a tourné la tête et son corps s’est raidi. Ce qu’il a vu derrière lui, c’était la tête du cochon auquel il avait donné la mort cette nuit de la neige...

La vie perdue


Une petite nouvelle par Anne Margrethe Vik (LFRAN1404, objectif B2).
NB : texte publié en son état original, non corrigé

Ma grand-mère m’a raconté une fois une histoire. Ma grand-mère est partie maintenant, mais elle a vécu toute sa vie dans une petite ville. À côté de la mer, entre des collines dans un paysage délavé. Comme une peinture impressionniste avec une palette des couleurs grises, anthracite, charbon de bois, vert pâle. Le vent murmure doucement et les roseaux font des motifs en mouvant.

Chaque jour, à huit heures de matin, on peut voir la vieille fenêtre s’ouvrir. Et la femme apparaît. Elle regarde vers l’horizon, où le ciel et la mer se rejoignent, comme le petit village devant la grande maison n’existe pas.

Elle ne sort jamais de la maison. Personne ne la connaît, même si elle habitée dans le village depuis toujours. La fumée s'échappant de seulement l'un des trois cheminées.


Quand ma grand-mère était jeune, cette ancienne maison était une maison très vivante. Là-bas il vivait une famille. Elle avait des chevaux et quand c’était la saison, elle organisait des chasses. Il y avait toujours beaucoup d'activités et beaucoup de monde.

En plein été, cette famille invitait le reste de la ville à une fête dans son jardin – c’était le point culminant de l’été. Quand elle avait dix ans, ma grand-mère accompagnait ses parents à la fête. Le menu était rôti de bœuf et champagne pour les adultes. Il faisait chaud et le vent était frais et doux. Le soleil mettait de l’or sur les murs de la maison et transformait la blanche des robes en rose pâle. La soirée était magique.

La famille et les gens qui travaillaient dans cette maison avaient toujours l’air content. La vie dans la ville était normale, comme la vie doit être dans une petite ville en général. 

Quelques hivers étaient très forts. La neige, mélangée avec les vents froids et humides de la mer, transformait les maisons en maisons glacées. Le paysage était blanc et gris et le froid jamais on laissait. Les chevaux étaient utilisés pour le travail sur le bois. Le bois était inévitable pour le chauffage.

Un hiver en particulier, le froid était mortel. Les petits enfants ne réussissaient pas cet hiver. Les plus âgés avaient des problèmes et pour plusieurs, cet hiver était le dernier. À cause du mauvais temps et le froid, aussi les provisions des autres villes plus proches avaient des problèmes pour arriver. La ville était isolée pendant quelques mois longs et sombres.

Et la grande maison, dans une petite colline et avec le grand jardin et les étables, était silencieuse.

Quand l’hiver était passé, la vie dans la ville a commencé à se restaurer. Mais à la grande maison, la vie ne devrait plus jamais être la même. Pendant l’hiver, le monsieur tombé malade. Il ne réussit pas à guérir. La dame essayait de continuer la vie de la famille, mais elle était toujours très sombre, elle ne souriait jamais, la belle femme. Personne ne parlait pas de la fête d’été – depuis cet hiver, la fête était justement une mémoire magique loin de la réalité.

La dame n’est pas survécu longtemps après cet hiver. Les enfants quittaient la ville et ils ne sont jamais revenus. Seule la fille est restée. Elle a pris soin des chevaux pendant longtemps, mais aujourd’hui aussi les chevaux sont partis. Les étables sont vides. Et la maison reste sombre.

Peut-être la vielle femme regarde-t-elle chaque jour et espère-t-elle que quelque-un va revenir. Elle cherche probablement le temps et a peur du retour du froid mortel. Ou peut-être pas douté elle maudit le temps et le ciel pour mettre fin à la vie elle qu’elle aimait.      

Les malheurs ne viennent jamais seuls


Texte écrit par Annamarie (LFRAN 1404, objectif B2), sur le thème "Vie de merde"
NB : texte publié en son état original, non corrigé
Hier après-midi, je suis allée faire les courses à l’Aldi, avec mon amie Cindy.
Chaque fois j'emporte avec moi deux sacs de plastique et mon sac à dos, parce que j'achète toujours beaucoup de choses, du moment que ce n'est pas cher de faire des achats là-bas.
Lorsque je suis allée à la caisse pour payer, j'ai ouvert mes sacs et j'ai découvert que dans le sac plus grand il y avait une chaussette que ne sentait pas bon. Pas bon du tout ! J'étais vraiment embarrassée, j'avais les joues rouges. Je me sentais chaud, comme un feu. Je ne savais pas ce que je devais faire. J'essayais de ne pas respirer, mais l'odeur étais trop forte!! En deux secondes j'ai pris la chaussette et je l'ai jetée dans mon sac à dos. J'ai gardé les yeux baissés tout le temps, je me sentais observée. Je ne savais pas où me mettre, tellement j'avais honte!
Après être sortie du supermarché, je voulais retourner rapidement chez moi pour jeter la chaussette dans la poubelle et sauver mon sac à dos de cette odeur terrible !!! Mais le long du chemin, nous avons rencontré deux de nos amies, une fille chilienne et une fille canadienne. Comme nous parlions en anglais, une femme belge s'est arrêtée pour nous demander notre nationalité. C'était une question fatale! Nous avons parlé avec elle pendant une heure!! J'ai dû lui dire que j'étais en retard pour un rendez-vous, pour être en mesure de réussir à rentrer à mon kot. Mais c'était déjà trop tard, mon sac à dos avait une odeur répugnante!!
J'étais dégoûtée, j'avais l'estomac retourné! J'étais sur le point de vomir! J'ai dû le laver à la main dans mon lavabo!
Mais ce n'est pas encore terminé!! En le lavant, j'ai senti sous mes mains qu'il y avait quelque chose de dur et rectangulaire. J'ai contrôlé rapidement et j'ai trouvé mon lecteur MP3!! J'eus envie de pleurer et de crier en même temps!! C'était un cadeau de ma tante!! J'étais irritée et en colère après mes cokoteuses, parce que je suis sure qu'elles ont laissé la chaussette dans le sac!! Mais j'ai contenu ma colère!!
J'ai essayé de sécher mon mp3 avec le sèche-cheveux, à intervalles de cinq minutes, mais il perdait trop d'eau. Je suis vraiment inquiète et nerveuse, J'ai demandé à tout le monde comment je pouvais résoudre ce problème. Maintenant, suite à la suggestion d'un de mes amis, mon MP3 est dans une boîte de riz!! J'espère que cela va fonctionner rapidement.