lundi 4 décembre 2017

Lettre à Charles Baudelaire "Impressions sur la Belgique"

Lettre rédigée par Alessandro Nardo (Italie - Objectif B1)
M. Alessandro Nardo                                                                                    M. Charles Baudelaire
Place des Sports 2/022                                                                                             Paris, France
Louvain-la-Neuve                                                                                         
Belgique
                                                                                              Louvain-la-Neuve, 21 novembre 2017
OBJET: Premières impressions sur la Belgique

Monsieur Baudelaire,
Je m’appelle Alessandro Nardo, je suis un étudiant italien qui est en train de passer une période en Belgique comme étudiant Erasmus. J’étudie à Louvain-la-Neuve, une petite ville que vous ne connaissez peut-être pas à cause de sa construction récente.


J’ai eu l’occasion de lire vos premières impressions sur Bruxelles et sur la Belgique où j’ai trouvé votre jugement très négatif sur la ville et sur ses habitants et, pour être honnête, Monsieur Baudelaire, je ne m’y retrouve pas complétement. La Belgique que je connais est différente.
Bien que les premières semaines que j’ai passées en Belgique, entre Louvain-la-Neuve et Bruxelles, n’étaient pas très faciles, peu à peu, chaque jour, j’ai appris à observer un peu plus les plusieurs qualités que ce pays et ses habitants offrent.
Bruxelles, pour moi, ne sent pas le savon noir. Quand tu sors de la gare Centrale, tu ne sens pas cette odeur-là, mais celles des gaufres, du chocolat, de l’herbe fraiche des parcs de la ville et de la rosée qui la recouvre. Mais encore plus, tu peux sentir dans l’air l’odeur de vie et d’humanité.
Elle n’a pas un seul gout mais plusieurs, qui témoignent de la vitalité et de la multiculturalité de la ville, qui aujourd’hui accueille la maison de l’Union européenne.
Quand je suis à Bruxelles, j’entends beaucoup de voix, d’accents, de langues différentes, de musique, des artistes de rue qui animent et rendent vivantes les rues de la ville.
Je vois des plafonds hauts vers le ciel, noirs et blancs, des murs de toutes les couleurs et des toutes les époques, architectures qui s’unissent et se heurtent. Et là-bas, il y a des milliers de personnes qui traversent la ville de part et d’autre, certaines pour la visiter, d’autres pour travailler, certaines en courant, d’autres en marchant lentement. Je vois des touristes, des travailleurs, des étudiants comme moi, des familles, des Belges ou non. Et tous se mêlent, et on se sent une partie de cette ville qui s’ouvre au monde.
Les Belges? Donc, ils sont bizarres, fiers, inquiets parfois, peut-être, mais ils sont aussi dynamiques, énergiques, entreprenants, mêlant, parce qu’ils parviennent à intégrer les gens dans leur quotidien.
Et jour après jour, moi, je sens que tous ces éléments deviennent partie intégrante de ma vie quotidienne.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à mon opinion et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Alessandro Nardo

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