Louvain-la-Neuve, le 24 novembre 2017
Monsieur
Baudelaire,
Je vous écris car j’ai lu vos premières impressions sur Bruxelles et je
suis surpris que vous la décriviez d’une façon si négative, je ne crois pas que
vous connaissiez la même ville que je connais.
Tout d’abord, il y a beaucoup de lieux touristiques et monuments à voir
maintenant à Bruxelles, vous devriez visiter la Grand-Place, l’Atomium et les divers musées et églises pour changer votre opinion. La ville n’a plus de
fadeur générale. Vous auriez peut-être quelque chose à dire sur le Manneken
Pis, mais il est très populaire auprès des touristes.
Ensuite, les chiens ne sont plus les seuls vivants. Aujourd’hui les Belges
sont très énergiques, si vous voyiez les étudiants en guindaille vous le
sauriez. Je ne trouve pas que leur accent soit sauvage et immodéré, au
contraire, je pense qu’ils sont gentils et respectueux et qu’ils parlent
proprement les français.
Enfin, la technologie a fait que la ville ne sent plus le savon noir,
maintenant elle sent les gaufres, les frites et le chocolat. Il y a des
trottoirs où les touristes peuvent marcher tranquillement et des parcs où ils
peuvent se promener. Il n’y a que des chevaux d’attelage et ils sont utilisés
seulement pour promener des touristes autour de la ville.
En conclusion, je crois que vous devez connaître la Bruxelles moderne, car
je suis sûr que c’est une ville très différente de celle où vous avez habité il
y a 150 ans.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Marco Gonzalez, Vénézuela, objectif B1
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