Exhoration écrite par Omayra Herrero Soto (LFRAN 1401, objectif B2)
Je m’appelle Sancho Panza et je suis un humble paysan,
originaire de la célèbre bourgade de la Manche dont je ne veux pas me rappeler
le nom, d’où venait aussi le plus célèbre encore Don Quichotte. Je suis marié
avec Teresa Panza et nous avons une belle fillette qui s’appelle María Sancha.
Mon meilleur ami - et le plus fidèle - est mon âne Rucio. Lorsque Don Quichotte
se fit armer chevalier, il m’a appelé pour lui servir d’écuyer et nous avons
vécu des aventures très émouvantes !
Il est dit toujours que je n’étais que le complément
nécessaire de mon maître Don Quichotte. C’est pour cela que, dès qu’il est mort
et que les gens venaient en cherchant quelqu’un qui pourrait résoudre leurs
problèmes, je m’excusais en disant que seulement un cavalier errant pourrait
redresser ces torts. Je leur disais que, sans mon maître, je ne pouvais rien
faire…
Cependant, deux semaines auparavant, lorsque je parlais avec
mon épouse Teresa et que je me lamentais de cette situation, elle m’a dit : -
Mon cher Sancho, « Le chat parti, les souris dansent » ! Il faut que tu fasses
quelque chose. Ainsi, je me suis rendu compte que je devais continuer le
travail de Don Quichotte et que j’avais des qualités pour le faire. Grâce à
l’expertise que j’ai acquise pendant mes aventures avec mon maître, je suis
prêt pour lutter contre les bandits. « C’est en forgeant qu’on devient
forgeront », c’est cela que je me suis dit. Donc, ce matin, je me suis fait
armer chevalier et maintenant je cherche mon propre écuyer. Si quelqu’un
voulait se rallier à cette cause, il devrait savoir qu’elle sera dure, mais «
ce qui ne tue pas, rend plus fort ». Donc, venez et ne doutez plus, il faut
être courageux !
En plus, c’est possible que vous pensiez que je ne suis pas
à la hauteur des circonstances. L’ingrat de Cervantès m’a qualifié d’homme naïf
et « de peu de plomb dans la cervelle ». De son côté, Don Quichotte m’a
durement critiqué parce que j’utilisais trop de proverbes, ce qu’il considérait
propre aux personnes simplettes. À mon avis, tout cela a suscité la méfiance
des gens par rapport à mes capacités… Néanmoins, Je me considère un homme
intelligent, qui base sa vie sur la sagesse des peuples reflètée dans les
proverbes. En fait, il faut avouer que Don Quichotte était tellement fou que,
dans certaines occasions, il voyait des monstres où il n’y avait que des
moulins de vent ou bien il croyait lutter contre des armées quand il n’y avait
qu’un troupeau de moutons. C’était moi pourtant qui le ramenais à la raison, de
manière qu’on arrivait à résoudre les conflits.
Pour conclure, je voudrais souligner que je suis un leader :
après mon expérience comme gouvernant de l’île de « Barataria », je me
considère qualifié pour être le « capitan » d’une nouvelle aventure. Soyez mon
écuyer, parce qu’ « après l’effort, le réconfort » et je vous promets de vous
faire aussi le gouvernant de votre « Barataria ». Peut être vous pensiez que je
suis devenu fou, « quichottisé », mais sachez que le monde a besoin de Don
Quichottes courageux qui dédient leur vie aux autres et qui redressent les
torts dans ce monde périlleux!
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