dimanche 11 novembre 2012

L'assassin


Texte écrit par Gema Vallejo Romero (Espagne, cours LFRAN1401, objectif B2)

Le mélange était si intime entre la vie de tous les jours, les faits et gestes conventionnels et l’aventure la plus inouïe, que le docteur Kupérus, Hans Kupérus, de Sneek (Frise néerlandaise), en ressentait une excitation quasi voluptueuse qui lui rappelait les effets de la caféine par exemple… (Georges Simenon, L’assassin, 1935)
Dans ce petit village, rien n’arrivait jusqu’à ce jour où on avait trouvé une personne assassinée. C’était une nuit obscure où seule la lune illuminait les rues. On entendit les cloches de l’église à minuit et juste après un cri de femme dans une maison à côté de la forêt. Tout le monde est allé chez Christian Dores voir ce qui venait de passer. Sa femme, Marie, était dans un coin de la petite maison, effrayée, en pleurant parce que son mari avait été égorgé par un homme très grand, expliquait Marie, qui portait une hache et un tatouage de serpent sur le bras. 

 Le détective est arrivé le lendemain et c’est moi qui ai dû lui expliquer les blessures que présentait la victime. Une valise contenant tout l’argent de cette si riche famille avait disparu, c’est pourquoi tout le monde au village pensait qu’il s’agissait d’un vol ; cependant, le détective pensait autrement. Il avait connu beaucoup de cas de vols et les morts n’avaient pas été égorgés aussi violemment que M. Dores. Non, le détective pensait qu’il y avait quelque chose de plus dans cet étrange crime…
Nous nous sommes mis tous les deux à chercher un témoin, mais seule Marie avait été présente. Elle cache quelque chose, me disait le détective, je peux le sentir, mais si elle ne veut pas parler, nous devrons suivre d’autres pistes.
D’abord, nous avons demandé à tous les hommes des alentours de montrer leurs bras, mais il n’y avait personne qui portait un tatouage.
Ensuite, nous avons visité toutes les maisons où il était possible d’obtenir un tatouage, mais jamais on n’avait fait un serpent.
Le détective et moi n’avions plus de pistes à suivre jusqu’à ce jour, le jour où est arrivé un vieil  homme dans notre petit village. Il était très faible et je l’ai guéri et nourri pendant deux semaines. Un jour, j’ai vu sur le bras de cet homme un serpent et vite, j’ai téléphoné au détective pour interroger cet  ancien, connu comme Vladimir. Lui, il nous a raconté l’histoire de sa vie, pour la plupart dans la marine, où il avait obtenu son tatouage de serpent. Au moment où j’ai entendu le mot « marine », un nom m’est venu à l’esprit : « Victor Warens », un ancien ami de la famille, qui était parti en voyage après une dispute avec Christian…

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