écrit par Teodora Pletosu, Ecole de communication UCL (cours de français LFRAN 1401, Objectif B2)
Cela s'est passé en Novembre.
C'était l'anniversaire de mon ami, Max, le vieux colonel récemment rentré sur
les terres natales. Max est connu pour ses grandes fêtes un peu surréalistes,
un peu sauvages, dont les thématiques te donnent toujours l'envie de te
déguiser dans les plus bizarres personnages qui peuvent facilement vivre et
raconter des histories que tu n'as jamais vécu… J'ai eu toujours un peu peur de
ses fêtes, en imaginant que là, quelqu'un pourrait glisser des trucs dangereux dans mon verre. Mais,
cette fois-là, j'ai décidé d'y aller, soit par curiosité,
soit parce que les derniers jours avaient été tellement ennuyeux pour moi et
j'avais besoin d'un événement différent.
Tout le monde qui
était à la fête devait représenter les grandes personnes
qui ont influencé leurs vies. Donc, j'ai eu de la chance de voir Marylin
Monroe, Picasso, Mel Gibson, ou bien, Kafka, Napoléon, ou Jeanne D'Arc. Au
milieu de tout ce mélange historique et pittoresque, ou tout le monde voulait
être remarqué, j'ai vu un homme solitaire qui n'avait pas l'air d'essayer de
convaincre les gens de ses affinités pour un certain personnage historique ou
actuel. Je me suis assise à coté de lui par curiosité. Alors, en devinant
mes pensées, il m'a dit qu'il n'a pas besoin de se déguiser pour aucun raison,
parce qu'il est déjà chargé avec toutes les histoires et les morales qu'il a apprises
pendant sa vie. J'ai découvert qu'il a été médecin et que toute sa vie a changé
30 ans avant, quand il a voyagé a Marseille avec quelques amis français et a
décidé de s'enrôler en la Légion Etrangère.
El m'a raconté ses aventures
en Afrique et en Europe, ses histoires de guerre, d'amour, de souffrance,
d'amitié, en disant que la vraie vie est là, ou on ose sentir, bouger, pleurer et amer, et pas avec ces petits
bourgeois qui sentent toujours la besoin d'être quelqu'un qu'ils ne sont pas. Dans
ces moments-là, j'ai voulu savoir pour
la première fois parler mieux la langue
française, parce que cet homme parlait dans une façon très bizarre, en
mélangeant les mots de sa langue maternelle avec des expressions et des blagues
en français, soit parce qu'il était vraiment habitué de parler en français,
soit parce qu'il voulait donner un plus de charme et véridicité a ses histoires.
Je l'ai écouté fascinée pendant toute la soirée, en disant à moi-même que je dois apprendre à parler cette langue, même-si cela sera
seulement pour mieux comprendre quelques histoires et anecdotes…
A la fin de notre
petite rencontre, l'homme m'a dit quelque chose en français que j'ai réussi à comprendre (même si mon français n'était si
bon) et qui ressemblait a cette phrase: "Nous
pouvons être ce qui nous voulons, à condition que notre imagination reste toujours vivante." Apres, je
suis retournée à ma maison, encore
touchée par cet homme.
Et d'abord, quand je
suis rentrée chez moi, j'ai vu dans ma chambre au coin, à coté de la fenêtre, un autre homme que je ne connaissais pas, habillé avec
un costume vieux et qui avait un mélancolique sourire mélancolique sur son
visage. El chantait d'une belle manière quelques paroles en français dont je me
souviens encore aujourd'hui: "Que chez ces gens-la/On ne vit pas
Monsieur/On ne vit pas, on triche".
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